Plus d’un an que je ne suis pas retournée dans les Alpes du Sud. Passionnée de la plus petite des chouettes européennes, la chouette chevêchette mais aussi des couleurs d’automne, j’ai hâte de les revoir dans un décor flamboyant. Les mois d’octobre et de novembre se prêtent particulièrement bien à l’observation de l’espèce, car c’est la période où les mâles se manifestent régulièrement par leur chant d’automne, même en pleine journée. Ils parcourent leur territoire en chantant pour le délimiter et pour repérer d’éventuelles partenaires. Leur chant fluté très caractéristique est facile à reconnaître, mais les petites chouettes ne sont pas faciles à trouver pour autant. Leur petite taille (à peine celle d’un étourneau) ainsi que leur plumage cryptique les rend souvent quasi invisibles, même si elles chantent tout prés.

Contrairement à la plupart des rapaces nocturnes, la chevêchette ne craint pas l’humain, bien au contraire elle en est même curieuse. Par contre une fois sa curiosité satisfaite, elle poursuit ses occupations sans tenir compte des bipèdes maladroits et chargés de matériel photographique qui cherchent désespérément à suivre ses activités sur un terrain semé d’embuches. Il faut dire que ses ailes lui offrent de nombreux avantages……. Ainsi elle fait bien crapahuter les photographes, avec d’innombrables montées et descentes dans les pentes raides des vieilles forêts alpines. Et quand les chasseurs d’images sont enfin épuisés et cherchent à reprendre des forces lors d’un pique nique, elle se pose dans l’arbre en surplomb comme pour les narguer…..

Mais les belles photos se méritent et quand on aime on ne compte pas ses efforts! Au final, 2 jours très sportifs mais merveilleux dans l’intimité des lutins, le tout dans un décor automnal de rêve. Nous avons même été témoins d’un accouplement. Voici donc ma cueillette photographique du séjour:

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